𝐀𝐭𝐞𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐬𝐮𝐫 𝐥’𝐈𝐀
Organisé par le ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, à travers le Secrétariat permanent de l’innovation et de la Veille sur les Technologies émergentes du numérique (SPIVTEN), cet atelier a réuni des représentants d’institutions publiques, du secteur privé, des universités, des centres de recherche, de la société civile, ainsi que des partenaires techniques et financiers.
L’objectif de la rencontre est de définir, à travers un diagnostic partagé, les bases d’un plan stratégique permettant au Burkina Faso de saisir les opportunités qu’offre l’intelligence artificielle et d’en relever les défis.
Dans son allocution, Dr Yaya TRAORE, Secrétaire permanent de l’Innovation et de la Veille sur les Technologies émergentes du numérique, a rappelé que l’IA n’est pas une technologie de rupture réservée aux seuls experts, mais bien une innovation transversale appelée à transformer la société dans son ensemble. « Pour rester compétitif, il est impératif de maîtriser cette technologie, de saisir les opportunités et de comprendre les défis qui se présentent pour nos activités », a-t-il déclaré, avant d’inviter les participants à des échanges constructifs.
C'est le Secrétaire Général du ministère en charge du numérique, Dr Borlli Michel SOME qui a prèsidé l'ouverture des travaux. Il a transmis les encouragements de la Ministre Aminata ZERBO/SABANE tout en soulignant l’importance de cet atelier dans la dynamique nationale. « L’IA constitue une opportunité stratégique pour transformer nos contraintes en atouts et inventer des solutions adaptées à nos réalités », a-t-il affirmé.
Il a présenté les six axes prioritaires qui structureront le futur plan d’action national : développer les infrastructures et la connectivité, mettre en place une gouvernance des données, renforcer le capital humain par la formation aux compétences en IA, établir un cadre institutionnel, juridique et éthique pour un usage responsable, promouvoir l’innovation et soutenir l’écosystème entrepreneurial, consolider la coopération internationale et assurer un financement durable de l’IA.
Les participants, répartis en sous-groupes thématiques, ont été invités à réfléchir sur les secteurs prioritaires d’application de l’IA, notamment la gouvernance, le cadre éthique et règlementaire, les infrastructures, les données, la formation et la recherche, l’innovation, les startups, l’inclusion.
Les conclusions de ces travaux permettront d’élaborer un document préliminaire du Plan d’action national sur l’Intelligence Artificielle, de définir les axes stratégiques et actions prioritaires, et de produire une feuille de route provisoire en vue de sa validation et adoption officielle pour la période 2026-2028.
En terminant son allocution, Dr SOME a rappelé que l’intelligence artificielle représente un outil d’inclusion, de souveraineté et de transformation sociale et économique. Il a également appelé à l’engagement collectif de tous les acteurs, pour bâtir un document porteur de solutions concrètes et durables.
DCRP/MTDPCE









