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  • Burkina Faso / La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons

16ème édition de la Semaine du Numérique : L’Intelligence artificielle et la Blockchain passées à la loupe des conférenciers


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Après l’ouverture officielle de la 16ème édition de la Semaine du Numérique ce mardi 8 septembre 2020, les conférences rentrant dans le cadre de la journée du thème ont immédiatement pris place à travers l’animation de panels. Un des panels portant sur les thèmes « l’Intelligence artificielle » et la « Blockchain », a été animé essentiellement en vidéoconférence par Madame Amina YAGOUBI et Larba NADIEBA intervenant respectivement depuis le Canada et l’Allemagne. Le panel a été modéré par Monsieur Mohamed TRAORE.



Première à présenter sa communication sur l’intelligence artificielle, Madame Amina YAGOUBI, a d’entrée remercié le Ministère du Développement de l’Economie Numérique et des Postes, avec à sa tête Madame Hadja OUATTARA/SANON, pour l’avoir associée à cette édition de la Semaine du Numérique sous format virtuel.

Revenant à son thème, la panéliste a d’abord souligné que l’intelligence artificielle est un sujet d’actualité. Poursuivant, elle a indiqué que l’Intelligence artificielle est une action qui essaie de créer des méthodes, des pratiques capables d’imiter l’intelligence humaine à travers des machines. En somme, elle permet de percevoir, de comprendre et d’agir par les machines. Pour mieux la rendre viable en Afrique, l’experte propose de développer des Data center afin de renforcer l’écosystème avec des partenariats publics-privés.

A sa suite, Larba NADIEBA a axé sa communication sur le lien entre la Blockchain et l’Intelligence artificielle au Burkina Faso. Pour ce spécialiste, la Blockchain est née avec la montée de l’économie numérique basée sur des modèles économiques dans le monde. De son avis, la Blockchain est un ensemble de technologies de stockages, de transmissions transparentes et sécurisées des données sans organe central de contrôle avec pour souci premier, de restaurer la confiance entre les acteurs en mettant fin à l’inégalité des échanges. Les transactions, la monnaie, le tiers de confiance et la propriété sont les quatre fondements de la Blockchain qui visent à bouleverser les piliers des rapports humains, a-t- il soutenu. Toujours pour le communicateur, au Burkina Faso, la Blockchain est une application qui peut s’étendre à tous les domaines tels que la santé, l’agriculture, le commerce etc. Face à ses potentialités multiples, Monsieur NADIEBA recommande une dose de prudence en protégeant nous-mêmes nos données personnelles pour que cet outil soit à notre service.


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