Les violences basées sur le genre facilitées par la technologie et l’ambition de construire des outils de mesure adaptés au contexte burkinabè étaient au cœur des échanges.

« 𝐶𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝐼𝑛𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒𝑡, 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑢𝑥 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑢𝑏𝑖𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑎𝑙ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑢𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑒 𝑡𝑦𝑝𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒, 𝑛𝑜𝑡𝑎𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 ℎ𝑎𝑟𝑐𝑒̀𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑙𝑒 𝑐𝑦𝑏𝑒𝑟ℎ𝑎𝑟𝑐𝑒̀𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑖𝑚𝑖𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑜𝑢 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒 𝑑’𝑖𝑚𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑡𝑖𝑚𝑒𝑠 », a expliqué Dr AMON-TANOH à sa sortie d’audience.

Selon elle, l’un des enjeux majeurs est l’absence de données fiables sur l’ampleur de ces phénomènes en Afrique, et particulièrement au Burkina Faso. Trop souvent, déplore-t-elle, les outils de mesure utilisés sont importés de pays occidentaux et mal adaptés aux réalités locales.

« 𝐽’𝑎𝑖 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒́ 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑎𝑑𝑎𝑚𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑠𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑒𝑟. 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑎 𝑖𝑛𝑠𝑖𝑠𝑡𝑒́ 𝑠𝑢𝑟 𝑙’𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑒́𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑢𝑡𝑖𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑡𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒 𝑙𝑜𝑐𝑎𝑙, 𝑝𝑙𝑢𝑡𝑜̂𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑑’𝑎𝑑𝑎𝑝𝑡𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑣𝑒𝑛𝑢𝑠 𝑑’𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 », a indiqué Dr AMON-TANOH.

Pour ce faire, les deux parties ont convenu de mettre en relation leurs équipes techniques respectives pour poser les bases concrètes de cette collaboration dont l’objectif est de co-développer un instrument de mesure pertinent et utile à l’action publique.

DCRP/MTDPCE