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Villes connectées ou intelligentes : leurs avantages et les conditions de leur avènement au menu de la 4ème session des COFAN


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(Ouagadougou, le 5 Octobre 2021). Le Ministère du l’Economie Numérique, des Postes et de la Transformation Digitale a tenu dans l’après-midi de ce jour, une session virtuelle des Conférences au Faso sur le Numérique (COFAN).



Cette conférence virtuelle a été animée par trois (3) panélistes à savoir le Dr. W. Moïse CONVOLBO, Manager Senior à Treasure Data, Monsieur Olivier TWAGIRAYEZU, Chef de projet en charge des villes intelligentes à Smart Africa, et Dr. Abdoulaye SERE, Maitre de Conférences en Informatique, Président du RECIF, Expert au Secrétariat Technique d’Analyses et d’Etudes Stratégiques (ST-AES) au Ministère en charge de l’économie numérique. La modération a été assurée par Monsieur Rodrigue GUIGUEMDE, Directeur général du Développement de l’Industrie numérique.

Cette 4ème session des COFAN de l’année 2021 a porté sur thème : « Les villes connectées : Possible au Burkina Faso ? ».

En guise d’ouverture de la conférence, Monsieur Rodrigue GUIGUEMDE a, après avoir souhaité la bienvenue aux participants et remercié les différents panélistes pour leur disponibilité, indiqué que le thème est pertinent puisqu’il porte sur les villes utilisant les technologies de l'information et de la communication pour améliorer la qualité des services urbains ou réduire leurs coûts, appelées villes connectées ou intelligentes.

Les trois panélistes ont soutenu que pour parvenir à des villes intelligentes, il faut d’une part, une volonté politique forte et un investissement conséquent du secteur privé et d’autre part, l’engagement des citoyens dans ce processus à travers une utilisation rationnelle des données.

Selon les panélistes, migrer vers des villes intelligentes relève d’une nécessité absolue car, l’accroissement de la population dont les statistiques prévoient que le monde passera de 7,7 à 9,7 milliards en 2050, va engendrer de nombreux problèmes. En effet, bon nombre de ces populations vont migrer vers les villes et les problèmes tels que la mobilité urbaine, la gestion de l’espace, les besoins en eau et énergie etc., ne pourront être jugulés que par des moyens digitaux.

Dr SERE est convaincu que le Burkina peut aller vite dans ce processus en se basant sur les applications déjà existantes au niveau des différents services, quitte à les renforcer et tendre vers une plateforme unifiée. En plus, soutient-il, il faut rendre les services fiables, disponibles et interopérables.


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