Afin d’accélérer la transition digitale au Burkina Faso, le Gouvernement a formulé le projet e-Burkina dont la composante 3 vise à favoriser les compétences locales et l’esprit d’entreprise dans l’économie numérique. KeoLid, un des incubateurs recrutés à cet effet, a bénéficié d’un financement à hauteur de 275 millions de FCFA qui ont permis l’acquisition et la mise en place d’un laboratoire de prototypage communément appelé Fab Lab. C’est ce laboratoire qui a fait l’objet de visite par la Ministre en charge du numérique et la Représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso.

Des installations composées entre autres de machines de broderie à commande numérique, des imprimantes 3D, de postes à souder, d’aspirateurs destinés au nettoyage, de perceuses, d’une machine d’usinage à commande numérique pilotée par ordinateur pour la fabrication de circuits électroniques et usinage de précision de pièces mécaniques.

« Ce que nous avons vu nous réconforte dans les efforts que nous faisons pour développer l’écosystème du numérique et cela passe par les incubateurs, les Fab Lab, les centres de formation comme KeoLid pour former nos jeunes, pour leur inculquer l’esprit d’entrepreneuriat et accompagner les équipes de jeunes qui avaient des idées de projets, à devenir des entreprises viables, créatrices de richesses et d’emplois. Nous avons vu des jeunes très dynamiques, très engagés avec de très belles idées de projets. Nous avons également vu qu’à travers cet appui, KeoLid a pu mettre en œuvre ce Fab Lab avec plusieurs ateliers qui nous honorent », a indiqué la Ministre.

La Représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso s’est également réjouie des réalisations faites par KeoLid. « KeoLid représente ou visualise la stratégie que nous voulons promouvoir pour développer le numérique, pour mettre le numérique au service des jeunes et pouvoir développer l’entreprenariat. On espère qu’on aura des milliers et des milliers de KeoLid qui seront dupliqués dans toutes les régions du pays et faire en sorte que le numérique soit un grand booster de développement économique et sociale », a-t-elle laissé entendre.

DCRP/MTDPCE