Réunis à l’initiative du Ministère en charge du numérique et de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), ces assises ont attiré une audience diversifiée : acteurs institutionnels, opérateurs de téléphonie mobile, chercheurs, usagers et organisations de la société civile. Le thème retenu, « Renforcement de la régulation pour une meilleure qualité de service dans le secteur des communications électroniques », traduit une volonté commune d’améliorer l’accessibilité et la fiabilité des services numériques pour tous les Burkinabè.

Sidi-Mohamed Galiam OUEDRAOGO, Directeur Général des Communications électroniques, a ouvert la série d’interventions en soulignant que ces assises marquent une étape décisive pour poser les bases d’un écosystème numérique inclusif et moderne. « Le thème retenu reflète l’urgence et l’importance de nos travaux. Il nous appartient de trouver des solutions concrètes et durables pour répondre aux attentes croissantes des consommateurs, tout en favorisant l’innovation et en soutenant la compétitivité des acteurs du secteur », a-t-il déclaré.

Le Président du Conseil de régulation de l'ARCEP, Dr. Pasteur PODA, a exprimé sa gratitude pour cette initiative, tout en rappelant les actions déjà entreprises, comme la mise en place en mars dernier d’un comité spécialisé sur la qualité des services. Les recommandations de ce comité ont été soumises au Ministère pour relever les défis immédiats et anticiper les évolutions du secteur.

Prononçant le discours inaugural au nom du Premier ministre, Dr. Aminata ZERBO/SABANE a appelé à des discussions constructives, insistant sur la nécessité d’une connectivité fiable et conforme aux normes internationales. « La régulation est essentielle pour garantir la transparence, protéger les consommateurs et anticiper les besoins futurs », a-t-elle affirmé.

Dr. Aminata ZERBO/SABANE a réaffirmé la détermination du gouvernement burkinabé à faire du numérique un levier de développement socio-économique.

« Les résultats attendus incluent une feuille de route pour une régulation plus efficace, garantissant des services de qualité, une protection renforcée des consommateurs et une transparence accrue dans la tarification », a-t-elle expliqué.

Ces assises, véritable tremplin pour une régulation proactive, illustrent une volonté de renforcer la confiance entre opérateurs, consommateurs et institutions. Le Burkina Faso pose ainsi les bases d’un écosystème numérique inclusif et résilient, adapté aux besoins présents et futurs de ses populations.

Déclarant l’ouverture officielle de ces assises, Dr. Aminata ZERBO/SABANE a conclu : « Que ces discussions riches et fructueuses ouvrent la voie à des solutions innovantes et durables, au service du développement numérique de notre pays ».

Les débats de ces assises s’articulent autour de trois grandes thématiques :

La qualité des services de communications électroniques : état des lieux, défis et perspectives ; la réglementation : proposition d’un cadre adapté pour une régulation efficace ; le renforcement de la coopération intersectorielle entre régulateurs.

Ces ateliers thématiques offriront l’occasion d’analyser les forces et faiblesses du cadre actuel, tout en émettant des recommandations concrètes pour adapter la régulation aux mutations nationales et internationales.

DCRP/MTDPCE